Vulnerable Lives Matter : la continuité des actions conduites par la FED
Le Groupe Beachcomber continue ses actions auprès des personnes vulnérables. Vulnerable Lives Matter, un projet largement financé par l’Union européenne, a été présenté le 17 novembre dernier. Le point sur ce projet avec Viren Vythelingum, CSR Manager de Beachcomber Resorts & Hotels.
La Fondation espoir et développement (FED), qui existe depuis plus d’une quinzaine d’années, a lancé « Vulnerable Lives Matter » au mois de novembre. Pourquoi « Beachcomber » met un point d’honneur à soutenir les personnes vulnérables ?
Le groupe Beachcomber Resorts & Hotels est engagé dans une démarche de développement durable et cela comprend le soutien aux groupes vulnérables. Tous les acteurs directs et indirects de l’entreprise (employés, clients, fournisseurs, communauté autour des hôtels) soutiennent cette démarche à travers notamment nos 52 engagements pour l’environnement et le social, notre certification Earthcheck et les projets menés par la Fondation espoir et développement de Beachcomber (FED).
La FED a été créée en 1999, après les troubles sociaux qui ont suivi la mort de Kaya. Nous sommes le premier groupe mauricien à avoir créé une entité autonome. Ceci afin de mettre en œuvre notre politique de CSR. D’ailleurs, cela fait 22 ans aujourd’hui que la fondation vient en aide aux plus démunis. À ce propos, nous saluons le travail accompli par Malenn Oodiah (ex-président) et Éric Bell (ex-directeur). Ainsi que tous les autres membres des comités régionaux de la FED partis à la retraite. Ils occupent une place centrale dans la création et le déploiement de la FED pendant presque 20 ans.
Le projet Vulnerable Lives Matter, d’une durée de 4 ans, s’inscrit dans la continuité des actions conduites par la FED, en faveur de l’intégration sociale et l’amélioration des conditions de vie de personnes venant de milieux difficiles.
Vous innovez cette année en proposant aussi quelque chose pour les personnes handicapées. Qu’est-ce qui a motivé cette orientation ?
Nous n’innovons pas vraiment, car nous accueillons déjà des personnes handicapées dans les projets que nous menons, notamment avec le Projet employabilité jeunes et le projet d’artisanat Beautiful Localhands.
Ceci étant, nous sommes conscients des problèmes et défis auxquels doivent faire face les personnes avec un handicap à Maurice pour être reconnues et considérées comme telles. Et le financement de l’Union européenne est venu aujourd’hui nous donner la possibilité d’être accompagnés par des ONG spécialisées pour lancer un projet dédié au handicap.
Le Projet employabilité jeunes a aidé des centaines de jeunes à se former à des métiers de l’hôtellerie depuis 2001. En quoi la formation proposée a-t-elle évolué au fil des années ?
Le Projet employabilité jeunes (PEJ) s’est davantage structuré au fil des années. Nous avons démarré avec une vingtaine de jeunes en 2001. Aujourd’hui, nous avons la capacité d’en former quelque 300 tous les ans.
Nous bénéficions du soutien financier de la National Social Inclusion Foundation (NSIF) depuis quelques années et cela nous permet d’étoffer la formation et plus particulièrement, la partie lifeskills du programme. Au-delà de la formation technique, nous mettons beaucoup d’emphase sur les lifeskills pour préparer les jeunes du mieux possible pour leur entrée dans le monde du travail. Un jeune qui a été déscolarisé ou en échec scolaire doit reprendre confiance en lui. Il doit aussi comprendre qu’à travers cette formation, il a une seconde chance. C’est à lui de la saisir.
Pour mieux les accompagner, le PEJ propose un accompagnement avec une psychologue, un expert en gestion des conflits. Les parents sont également invités à participer à certaines séances. Nous proposons par ailleurs des cours d’alphabétisation pour ceux qui en ont besoin.
Aujourd’hui, y a-t-il de nouveaux métiers qui émergent dans le secteur et qui pourraient intéresser les jeunes ?
Il y a certes de nouveaux métiers qui émergent dans l’hôtellerie et qui sont susceptibles d’intéresser les jeunes. Par exemple, tout ce qui a trait à la digitalisation. Mais s’agissant des jeunes qui intègrent notre PEJ, la demande est centrée sur les métiers classiques de l’hôtellerie et il y a une grande demande pour la cuisine, la maintenance ou l’animation.
Qui peut profiter de vos projets et comment se faire connaître ?
Nous ciblons principalement des personnes issues de milieux défavorisés. Ceux qui ont besoin d’un coup de pouce pour progresser dans la vie. Cependant, tout dépend du projet en question. Le PEJ, par exemple, cible les jeunes de 16 à 22 ans qui n’habitent pas trop loin de nos hôtels, alors que Beautiful Localhands s’adresse aux femmes qui font de l’artisanat et qui ont besoin d’accompagnement pour devenir des micro-entrepreneurs.
Nous communiquons habituellement sur nos projets à travers nos réseaux sur le terrain et nos comités régionaux. La communication est aussi faite sur les réseaux sociaux et la presse en général. Nous utilisons aussi ces plateformes quand nous lançons les inscriptions pour nos différents projets.
MTL